Avant toute chose je tiens à dire que j'écris cela à partir de ce que j'ai vu et entendu et que bien sur ça n'est que mon point de vue.
Le Pérou est un pays pauvre et il faut s'attendre à voir des bidonvilles et des enfants mendier dans la rue. C'est un problème vraiment important qui pose énormément de questions, l'éducation, le role de l'Etat, et touche à beaucoup de problèmes, la contraception, la violence conjugale, les vols à répétitions... Comment changer tout ça? La vérité c'est que la plupart des péruviens n'y croient plus. D'ou un racisme ambiant envers les "cholos", ce mot qui veut dire né sur la cote mais qu'ils emploient pour décrire la classe pauvre. Le salaire minimum est de 550 soles soit à peine 150 euros, et meme si ici la vie est peu chère, on ne nourrit pas une famille de 4 enfants avec ça. D'ailleurs plus de 65% des péruviens pratiquent le travail au noir, vente de nourriture dans la rue, nettoyage de chaussures, ça va meme jusqu'à la location de bébé pour mendier. Le plus choquant c'est de voir tout ces petits bouts, qui n'ont meme pas 5 ans et qui à 4h du matin sont encore dans la rue en train de tendre la main. Tout ce qu'ils recoivent bien entendu appartient au chef de famille sous peine d'etre battu.
Dans les pueblos jovenes, les femmes aussi sont souvent battus par des maris ivres et mises enceintes très très jeunes car ils n'ont pas les moyens de payer la pilule et souvent ne savent pas comment utiliser un préservatif. Du coup le problème de pauvreté s'agrandit car les familles comptent facilement 8, 10 bouches à nourrir. Dans les années 90', Fujimori, ex-dictateur péruvien a meme mené une opération sécrète car complètement illégale, de stérilisation forcée des femmes des pueblos jovenes.
Les problèmes pourraient se résoudrent par plus d'éducation et si l'argent de l'Etat ne servait pas au détournement de fond et à la corruption. Pour cela beaucoup de péruviens de la classe riche ne croient plus en la politique (ou la voient comme un investissement très rentable) et pensent sincèrement qu'un retour à la dictature serait une bonne chose.
Les ruines de pachacamac se trouvent à une demi heures de Lima. On peut y aller en bus mais en se renseignant bien à l'avance sur la route (la dernière fois, une amie s'est fait déposer en plein milieu d'un pueblo joven). Perso j'ai préféré y aller en taxi pour environ 30-35 soles aller-retour.
Au mois de janvier, j'ai fait un arret en Argentine, tout d'abord à mendoza, puis à Buenos Aires. La route Santiago de Chile-Mendoza est magnifique et ça vaut vraiment le coup de faire le voyage en journée. A Mendoza, l'attraction principale, c'est la route du vin: à ne surtout pas faire en passant par un tour operator mais en prenant un bus tout seul comme un grand puis en visitant les vignes en vélo (ils vous expliquent tout ça très bien à l'office de tourisme). Le bus Mendoza- Buenos Aires n'est pas donné, environ 540 pesos argentins (110 euros), l'aller-retour. A buenos Aires le quartier San Telmo est très agréable, notamment pour sa place qui accueille tous les jours des danseurs de tangos et le dimanche ses marchands d'artisanat ainsi que sa samba. La Boca, ce quartier de Buenos Aires ou se trouve Caminito et ses maisons de toutes les couleurs, n'est absolument pas fréquentable donc veiller à bien rester au milieu des touristes. Ne pas oublier aussi de consacrer une après midi entière à une promenade le long du tigre, très agréable. On achète son billet de train pour y aller à la station de bus, à la sortie de métro Retiro, pour à peine 2 pesos.